LE DEUIL : un cadeau d’évolution !?!

Cette réaction humaine d’adaptation à un changement, comporte habituellement 5 à 7 étapes (choc, déni, colère et marchandage, tristesse, résignation, acceptation, et reconstruction). Dans nos sociétés occidentales, ce processus véhicule, le plus souvent, une charge émotionnelle forte, liée à nos croyances et à notre manière de vivre le lien. Or, notre existence est parcourue par nombre de petits ou gros deuils (familiaux, sociétaux, professionnels, …). Pourtant, il ne tient qu’à nous de modifier notre perception et notre vécu de cette rupture. En effet, le sentiment affectif qu’il soit d’amour, d’amitié ou autre peut être restrictif ou ouvert. On peut alors, par exemple, aimer égoïstement (tu es à moi, tu m’appartiens, …) ou inconditionnellement (quoi que tu fasses, où que tu sois, je t’aime pour ce que tu es). Et cela change tout, lorsque la vie nous met en situation d’expérimenter la perte physique, tangible. De plus, la douleur subie alors, révèle aussi notre difficulté à s’adapter au changement. Et si nous jaugeons la situation, avons nous intérêt à en souffrir ou bien à l’accueillir, l’accepter et lâcher prise ? Cultiver donc autrement sa façon de « créer du lien avec », pour ne pas avoir à ressentir des émotions lourdes en cas d’arrêt, est une forme d’intelligence émotionnelle à mettre en oeuvre, sans attendre. Enfin, les personnes ayant des croyances religieuses qui parlent d’âmes, de vie éternelle, ou de réincarnation, devraient être plutôt avantagées dans ce processus d’accueil et d’acceptation. Même, pour aller plus loin, cet évènement pourrait être fêté, célébré avec des chants, des danses et de la joie (cela se fait dans d’autres cultures). Tout se feraient donc plus simplement et permettrait à notre existence de retrouver sa profondeur de sens et sa légèreté d’être. Car tous les regrets, tristesses, remords, refus, chagrins, sentiments de perte, d’injustice ou autres n’aident pas les vivants, freinent les défunts à aller où ils sont sensés continuer leur évolution. La vie est, rappelons le, une excellente école d’apprentissage. Soyons, donc dans cette expérimentation positive du deuil, et vivons pleinement ce que notre existence propose. Plus fort encore, ressentons le comme un cadeau. Celui d’accepter de nous libérer de ce qui n’est plus d’actualité. Les choses arrivent quand c’est le bon moment. Bon pour ce qui part et bon pour ceux qui doivent se défaire de quelque chose ou de quelqu’un. Pourquoi douter du sens et de la justesse de ce qui se manifeste ? C’est vraiment en se positionnant différemment qu’on peut mieux se préparer à « bien vivre » le départ !

antoine chevalier, citoyen quantique éveillé

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