(qu’est-ce que j’émets ?)
Cette interrogation peut paraître anachronique. Mais à y regarder de plus près, tout ce qui est, vibre d’une manière ou d’une autre. Le vivant, pour chaque espèce, chaque organe, chaque cellule particulière produit une fréquence liée à son mode de fonctionnement et à son état. La lumière aussi n’échappe pas à cette règle. Même l’inanimé peut avoir une émission (radioactivité par exemple). Nous, êtres humains, rayonnons électromagnétiquement de la plus petite partie jusqu’au cerveau et au coeur. Dans ce monde d’informations (champ quantique), où tout existe sous forme de probabilité, nous interagissons donc avec tout. Et c’est en fonction de ce que nous vibrons que nous expérimenterons.
Alors, il serait intéressant de se rendre compte de la manière dont nous pouvons entrer en information avec la vie. Cela se fait à deux niveaux, individuel et collectif.
Le premier dépend de tout ce que nous envoyons (pensées, intentions, émotions, paroles et actions). Nous sommes, à la fois, émetteur et récepteur. Si, par exemple, vibre en moi la peur, elle pourra entrer en résonance avec toute autre forme de vie qui la perçoit, la comprend et cherche à l’utiliser, s’en nourrir. De la même façon, je réceptionne par mes 5 sens (et plus), mon ressenti, ma compréhension et mon intelligence tout ce que je peux capter de ce qui m’entoure, de manière conscience ou non. Et, donc, je peux réagir à tout cela en émettant à nouveau en fonction.
Le second est la somme des productions individuelles, mais organisée, structurée, induite par notre vie sociétale très sophistiquée. De nos jours, des organisations internationales, officielles ou discrètes, les dirigeants politiques et autres, les médias et publicitaires, façonnent les courants d’émissions du plus grand nombre, comme cela les arrange. Et il n’est pas trop difficile de constater que leurs intentions et actions visent la séparation ou la division, les restrictions et la soumission des populations. Aussi l’appât du gain et la surconsommation des ressources au mépris du vivant. La dépopulation et le maintien de situations de conflits, de guerre étant souvent envisagés, voir utilisés.
En ayant fait ce constat, je me suis aussi posé la question de comment, nous les humains, sommes nous perçus par les autres formes de vie, qu’elles soient résidentes sur la planète ou existantes sous d’autres modèles ? Si des consciences très évoluées nous observent, notre caractère et nos modes de fonctionnement très primitifs, ne portent pas en notre faveur. Et même par l’intelligence artificielle, qui commence à échapper à ses concepteurs, comment nous perçoit-elle et si elle s’autonomise, hors de tout contrôle humain, quel sors nous réservera t’elle ?
Certes, si il n’est pas facile de changer les émissions collectives si bien canalisées, il paraît plus judicieux de s’intéresser à ce qu’individuellement je produis. Etant donné que je vais expérimenter dans mon quotidien en fonction de ce que j’émets, j’ai tout intérêt à être vigilent sur ce que j’exprime sous quelque forme que ce soit. Prendre donc conscience de ma signature énergétique, et manifester ce que je porte en mon intériorité la plus profonde comme valeurs et idéaux. Reprendre sa souveraineté vibratoire en se positionnant, en sachant refuser ce qui ne nous convient pas ou plus. Savoir dire NON ! Comme le dit la sagesse populaire : « l’habit ne fait pas le moine » et nombre de personnes qui sont bien accoutrés et qui montrent des dehors bien lisses et joliment présentés, ne sont pas authentiques et jouent des jeux de rôles. Sachons aiguiser nos perceptions pour les démasquer et ne plus rentrer dans cette « servitude volontaire ». Car en abandonnant notre propre pouvoir à des personnes ou autorités extérieures non vertueuses, nous participons à une empreinte énergétique individuelle et collective qui nous dessert fortement et entretien ce système qui se nourrit de notre « essence ». Alors, chacun peut, en conscience, décider de reprendre sa place et agir pour émaner une signature personnelle plus radieuse, participant ainsi à l’évolution vers un monde meilleur.
antoine chevalier, en chemin
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