La voie d'amour

Cette affirmation peut paraître surprenante de nos jours. Elle est pourtant un des enjeux profonds de ce que la vie nous offre. Elle n’est nullement une revendication de quelques lopins de terre où vous pourriez exercer votre despotisme éclairé. Non ! La souveraineté se définit par la capacité à décider et agir par soi-même, pour soi-même. Quand avez-vous réellement pris une décision souveraine ? Je ne vous parle pas de la dernière fois ou vous avez choisi entre les nouilles ou les coquillettes du menu du soir ! Quand je vote, j’exerce ma souveraineté, me diront certains. Permettez que je remette en cause ce postulat. Vous ne décidez de rien car on vous soumet une liste définie de candidats, souvent les mêmes depuis … , qui sont cooptés par des partis, agissant au nom d’idéologies et d’intérêts de groupes. Une fois mis en place, ils vous oublient bien vite en ratifiant, eux, les lois qui sont décidées par un tout petit nombre. Et quid des oppositions, des corps constitués et intermédiaires ? Ils sont parties prenantes de ce jeu de dupes, puisqu’ils sont inclus dans le fonctionnement du système. Personne n’ira « cracher dans une soupe » trop profitable ! Pour exemple, les « insoumis » se sont dilués dans la « nupes » car il est parfois des noms trop lourds à assumer. Et puis une déclaration dans l’hémicycle, un effet de manche ou une rhétorique forte, sont si vite oubliés. Ils ne portent pas à conséquences, puisque ces « représentants de la Nation » ne sont pas capable de voter pour changer la donne et continuent de se renvoyer la responsabilité de leur immobilisme complice ! Difficile d’admettre qu’on a donné un blanc-seing à une personne qui va mettre en place ou continuer d’alimenter un système qui vous dépossède de plus en plus de vos droits les plus fondamentaux. Alors, êtes-vous réellement souverains ? Vous sentez vous libres et autonomes ? Evoluez-vous dans un environnement serein et épanouissant pour chacune et chacun ? Ou bien ressentez-vous, au plus profond de vous, une sorte d’insatisfaction grandissante à être reconnu et considéré ? Si oui, c’est l’appel de votre propre pouvoir, de votre puissance intrinsèque, innée et profonde. Si non, c’est que, ce que vous vivez, à minima, vous l’acceptez ! Votre mental vous expliquera que, tout seul, vous ne pouvez rien changer, que c’est comme cela et qu’il faut faire avec ! Soumission au « connu et expérimenté » avec une certaine dose de frilosité pour oser prendre des décisions fortes qui vont conditionner son existence. En un mot, sortir de sa « zone de confort » habituelle. L’exercice de la souveraineté nécessite donc de faire des efforts au début. Comme quand on apprend une nouvelle compétence. Cela se travaille et se pratique. Pour un jour enlever « les petites roues du vélo de sa propre vie » ! Nous sommes tous appelés à passer par là. Avec, il faut bien le reconnaitre, plus ou moins de facilité en fonction de son caractère, son tempérament et ses bagages. La vie nous offre tant d’opportunités et d’expérimentations. C’est aussi ce jeu là que nous sommes venus jouer. Alors, voulez vous obtenir, dans vos cartes, celle de la souveraineté ? Si oui ? « Je suis Souverain » sera dès lors votre principal mantra. A répéter tant et plus pour qu’il s’inscrive à tout jamais dans le fonctionnement, même le plus inconscient, de votre personne.

Antoine Chevalier, citoyen quantique éveillé

P.S. :

Etre souverain, c’est dire oui quand cela nous paraît juste et refuser quand, à contrario, ce qu’on nous impose est injuste ou malsain. C’est demander des comptes à ceux qui nous mentent ou agissent contre notre volonté. Quand on se trompe soi-même, c’est rectifier et le reconnaître. C’est définir ses propres besoins et ses aspirations profondes et les mettre en oeuvre. C’est oser se vivre soi et en toute vérité, authenticité. C’est respecter profondément ce qui vibre en nous et en l’autre. C’est donc aussi reconnaître la souveraineté de l’autre. C’est en résumé avancer consciemment sur son chemin d’évolution.