Il est une chose dont tout un chacun peut témoigner, depuis presque deux ans : la gestion de la situation n’a cessé de se complexifier. Et cet imbroglio apparaît même exponentiel au final. Comme un puits sans fond, un chemin sans issue, nos gouvernants semblent s’embourber, chaque jour un peu plus, dans des méandres incertains et fumeux. Alors, à un moment, il va bien falloir faire quelque chose et surtout tirer les enseignements de leur mesures et injonctions. Une évaluation sérieuse et rigoureuse devra en être faite. Sinon, on recommencera toujours les mêmes erreurs !
Avant cela, je vous propose de revenir à plus de simplicité, de clarté, de concision. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Ces notions ne sont pas données à tout le monde car elles représentent une école de courage et de persévérance. Mais les résultats en sont toujours fort appréciables. J’ai donc listé quelques principes simplificateurs pouvant nous apporter une autre perspective que le « sauve qui peut » ou le « on va tous mourir ! » qui fleurissent ces derniers temps. Les voici :
Un élu qui ment, ne peut plus représenter la parole publique. Il fait autre chose, ailleurs, mais plus aux responsabilités. Alors, certes, cela va restreindre drastiquement le nombre des politiques actifs, mais sans doute retrouverons nous plus de qualité, d’honnêteté, d’intégrité ! Sauf que, les amis de leurs amis et leurs carnets d’adresses vont se retrouver moins favorisés et enrichis.
Une entreprise qui fraude doit être boycottée. Que ce soit pour faire plus de bénéfices, poussée par ses actionnaires, ou pour d’autres raisons, elle doit être purgée de ses décideurs, de ses responsables et mise sous audit, et sous tutelle indépendante, pour pouvoir continuer à produire sans tricherie. Un consommateur cela se respecte !
Le principe de transparence doit être « la règle » dans tous les domaines de la vie sociétale. Car toute opacité, manque d’informations, suscite la défiance et la suspicion. De plus, elle est de nature à faciliter la tromperie généralisée et instrumentalisée.
Un médecin doit pouvoir, dans tous les cas, soigner tous ses patients. Tout dans sa formation, ses moyens techniques et humains, doit être mis en place pour lui permettre de respecter son serment déontologique. Aucune pathologie, ou cas particulier, ne doit l’empêcher d’accomplir sa tâche. Il ne doit subir aucune pression ou interdiction d’exercer.
Un hôpital est prévu pour recevoir des malades, sans exception. Aucun vigile ne peut exclure ou en interdire l’accès aux patients qui en ont besoin. Les moyens suffisants doivent y être apportés par les responsables. Ce n’est pas aux malades de ne pas pouvoir être reçus et soignés, d’éviter d’aller « encombrer », mais à la structure de s’adapter au contexte.
Un remède, comme son nom l’indique, doit remédier à la situation du malade. Si je dois le prendre en continue, ou que cela m’oblige à en prendre plusieurs autres pour contrecarrer les effets secondaires du premier, ce n’est pas un vrai remède ! C’est un placébo, un plan business ou autre chose. Les notions « d’effets secondaires » et de « bénéfices/risques » sont bien pratiques pour ceux qui produisent tous ces produits pharmaceutiques, sources de profits et de fidélisation du malade !
A vous, aussi, de compléter la liste.
Rappelons que la complexité ou « complexification » est un exercice de petite envergure réalisé par des décideurs souvent dépassés ou qui n’ont aucune intelligence ou compréhension de la situation à laquelle ils sont confrontés. Ils réagissent dans l’urgence de « il faut faire quelque chose », mais à trop court terme et sans aucun discernement. Alors, ils affichent un visage sombre et prennent un ton grave, parlent, décident, imposent et s’agitent pour faire illusion ! Au final, on nous impose un « carabistouillage » complexe, souvent inapplicable et surtout incompréhensible. Sachons, enfin, qu’ils ne sont pas une fatalité. Il suffit simplement de dire non et d’en changer ! Accepter ce qui n’est pas acceptable, c’est cautionner, voire collaborer ! N’oublions pas que où que l’on soit assis, on l’est jamais que sur ses fesses ! Les clowns sont pour le cirque, les « Pieds Nickelés » en BD, mais pas au gouvernement ! Bon réveil à tous !
Antoine Chevalier, citoyen quantique éveillé
Votre commentaire