Dans les écoles de sagesse, on apprend à percevoir ce qu’il y a d’utile à vivre les événements qui nous arrivent. Ne pas les refuser. Les accompagner pour mieux en tirer la quintessence, la vérité, qui nous est destinée.
Depuis plusieurs années, nous assistons à une évolution de notre vie en société. Tout devient « sous influence » ! En voici quelques exemples.
La prépondérance qu’a prise la publicité est sans précédent. On nous vente les bienfaits de ceci ou l’incontournable évidence de cela. Nous déversant du fantasme et du rêve, nous sommes ainsi poussés à consommer des produits, que naturellement, nous n’aurions pas envisagé, ou, n’en ayant tout simplement nullement besoin. Tous les supports sont utilisés et rentabilisés. L’envie d’acheter est ainsi exacerbée en chacun. Nous espérons, d’une part, vivre ce qui nous est survendu : être aussi heureux que dans la pub, et d’autre part, appartenir à cette communauté consumériste. Et, une fois que tu as acquis l’objet tant désiré, tu peux passer à un autre achat ! Telle est la loi du marché !
Les réseaux d’influences sont donc partout. Que ce soit dans les milieux d’affaires et de la politique, avec les lobbyistes et cabinet de conseils, jusque dans les réseaux sociaux avec la création d’une nouvelle activité professionnelle : « influenceur(se) ». Ainsi, une personne est adoubée par un certain nombre d’autres comme devenant la référence à suivre et cherche alors à faire « le buzz ».
Dans les médias, aux mains de grandes fortunes et recevant de larges subsides du gouvernement, un discours « sous influence » s’est depuis longtemps généralisé. Un récit unique pour induire une pensée unique. Des informations sorties du contexte, ou parcellaires, voir orientées, mais aucun débat contradictoire, seulement un matraque anxiogène et répétitif, digne des manipulations sectaires, qui influent sur nos perceptions des situations.
Les instituts de sondages, eux-mêmes inféodés à quelques personnages influents, modèlent et façonnent les opinions publiques sur des questions qui sont elles mêmes les priorités des plus riches ou de ceux « aux affaires ». Ainsi, on construit une ou un présidentiable, ou, on la,le, fait disparaître dans les prédictions sur panels. Qui contrôle ces instituts et les cohortes de sondés ? Comment est réalisé le travail ? La méthodologie est elle irréprochable ? Comme à chaque élection, ils sont légions et réduisent par avance les chances de ceux qui ne sont pas dans le tiercé prédéfini par le système. Même, si souvent ils se trompent en finalité, ils exerce bien une influence importante sur le paysage politique, à bas bruit. Le système de parrainage est aussi devenu sous contrôle des partis et du regard de l’autre, puisque chacun respecte les consignes sans donner sa chance à tous les prétendants !
Tout est fait pour que l’individu suive le mouvement sans se poser de question. J’adhère et je vis par procuration, celle du bien de consommation. Mes tiroirs sont pleins. Je suis « gadgetisé » et connecté à une réalité sous contrôle. Mais ma vie, est elle mieux remplie ? De plus en plus difficile de trouver une personne qui continue à faire fonctionner ces petites cellules grises en dehors de l’adhésion aveugle. Une personne qui ose penser par elle-même, qui n’hésite pas à peser le pour et le contre, à se définir au travers de ses propres choix et, si besoin, se positionner contre ce qu’il juge non conforme à ses valeurs.
Même la générosité est influencée. Il est des causes plus valorisées que d’autres, donc plus recommandées et recommandables. Pourquoi tel conflit est surmédiatisé (cf Ukraine) et tels autres absents des informations ? Et ce n’est même pas le nombre de morts qui est en jeu !
Ainsi tant de personnes ont abandonné leur pouvoir personnel à des « constructions médiatiques » (politiques, artistes, sportifs ou autres). Pourquoi vivre dans la pseudo lumière d’une célébrité ? Parce qu’on n’ose pas se vivre soi-même. On peut aisément apprécier un être publique sans pour autant l’idolâtrer, tel un dieu païen ! Le Veau d’Or est toujours en action ! Et ses adorateurs sont légions. Tout maîtriser et soumettre à la folie idéaliste des égos scientifiques et cupides. L’argent de moyen est devenu un but, qui achète tout, corrompt tout, salit et dénature tout !
Le monde pourrait tout aussi être sous influence, autrement ! Des valeurs humanistes comme la bienveillance, la résilience, le respect, … pourraient alors bien mener nos existences. Mais pour cela, faudrait il encore se les réapproprier intrinsèquement et les pratiquer au quotidien. La terre ne serait plus alors souillée par la cupidité de certains pollueurs irresponsables mais coupables. La vie serait favorisée dans toute sa biodiversité et notre existence serait à l’opposée de ce qu’on nous impose.
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Mais la politique, tous bords confondus, aux mains des plus riches a bafoué ces idéaux humanistes. La révolution techno-scientifique transhumaniste nous fait croire en une réalité virtuelle panacée de l’avenir alors que le quotient intellectuel de la population, son espérance de vie et son confort, la fertilité humaine chutent. Qu’avons nous laissé faire ! Mais il n’est jamais trop tard pour réagir et reprendre notre propre influence sur la destinée de l’humanité, non pas aux mains des mafieux, mais pour le « bien commun ». Debout homme libre. Revendique tes droits immuables et fondamentaux. Le temps est venu de reprendre les rênes en mains !
Antoine Chevalier, citoyen quantique éveillé
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